Letter 3439

Monsieur Jul. 8. 1711. J’ay receu vostre lettre du Juin il y a quelques jours & suis faché que vos lettres de Dec. si[?] ne m’ayant pas rendues. Vous pouvez vous assurer que rien ne m’es plus agreable que d’avoir de vos nouvelles & vous pouvez croire que Si j’avais receu une lettre de vous qui regardait L’Academie Je n’auris pas manqué de vous repondre. Je crois quil Serai mieux pour vous pour moy d’envoyer nos lettres par la poste que par des mains des particuliers. Jespere que quelques petits pacquets des livres nouveaux d’icy ne sont pas egarer [& sont?] rendus a Monsr. de Bignon. Je les avais envoyez de temps en temps a Monsr. de L’Orme A Amsterdam & j’avais joint parmi les autres les transactions philosophiques que vous Marquués n’avoir pas Quand quelque chose le public iy signe de la bibliotheque de Monsr. L’Abbe Bignon j’en mets un Exemplaire apart un pour luy comme par exemple l’itineraire de Leland fair[?] les antiquites & de L’Angleterre qui quoiqu’en Anglais ne suit pas [d’etre?] fort curieux & l’editeurs n’en ayant pas d’imprimer ques 120 exemplaires [aussi le livres il lire?] deja devenu si rare qu’on ne les peut avoir en donnait un prix double. Jespere que Monsr. L’Abbe Bignon à receu les 3 premiers volumes, de cet ouvrage. je lui envoyerai les autres a mesure qu’ils l’imprimeront Monsr. Geoffroy. J’ay fait part des intentions de l’Academie a Légard du Comte de Pembroke a des bons gens luy sont intimes trouve quil prend peur une tres grande faveur detre nomme par une Assemblee des Gens Si celebres & Sans coute aura touts les egards possibles pour L’Academie. Cest une personnes d’une grand modestie meritent qavoir & profite tout ensemble. J’ay recu les memoires de lacademie de l’annee 1708. Dont je vous suis infiniment oblige [?] aussi pour les traité des maladies des yeux & pour une infinite d’autres faveurs dont je vous suis redouable & que je noublieray Jamais. A légard des coquilles qu’on a trouvées sous terres chez vous, je vous en d’irai bien tot[?] mes sentiments apres les avais compares avec de pareilles qu’on a trouvees dans ce pais cy. A légard des ouvrages & des vies de Mr. Ray & Plukenet Monsr. Juissieu m’a fait l’honneur de m’ecrire & je lui enverrai quelques memoires la-dessus par une lettre particuliere comme aussi au Pere LeLong sur des chefs qu’il m’a demandées Vous me ferez la Grace d’assurer de mes tres humbles services Mr. L’Abbe Bignon & de luy dire que jauray l’honneur dans peu de temps de lui ecrire au long ce quil y a du nouveau iy sur les choses de Physique si cependant je me suis crû oblige de vous depecher cecy parcque vous m’aviez marqué que vous attendrez la reponse avec impatience. Je suis fort Sincerement vostre tres humble & tres obeisant serviteur Hans Sloane