Letter 3915

Hans Sloane to Claude Joseph Geoffroy – 9 d'Aout 1731


Item info

Date: 9 d'Aout 1731
Author: Hans Sloane
Recipient: Claude Joseph Geoffroy

Library: British Library, London
Manuscript: Sloane MS 4068
Folio: f. 184



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Transcription

Monsieur, L’estime particuliere que j’avais pour le merite solide de feu Monsieur votre Frere a eté naturellement survier ce douleur tres sensible aux nouvelles de sa mort le corps des Scavants fait en lui une perte tres considerable. Maintenant c’est a vous d’y faire quelque reparation, en prennant soin de ses Cayers de la matiere medicale, en suppleant ce que y manque et enfin en les donnant au public. De les Ouvrages ne sont pas destinez au Cabinet ils doivent etre entre les mains de tout le monde le public a droit de les demander, et vous êtes en quelque facon oblige de repondre a ses empressemens. Pour moi, si vous croyez que je puis vous etre aucunement utile dans ce travail, j’y contriburai tres volontiers tout ce que je pourrai. Le Catalogue de ses livres ne me fut pas rendu d’assez bonne heure peur que j’en achetaise car la vente etais achevée le meme jour que mes instructions arriverent à Paris. J’ai recu les volumes tant anciens que nouvelles publiez des Memoires de l’Academie royale desseins[?] es vous me ferez beaucoup de plaisir de me les envoier a l’avenir selon que chaque Volume sera imprimé, et je ne manquerai pas de vous faire rembourser tous les frais. MeSrre Jussieu, Morand &e, ne manquer ont des Occasions de me les faire tenir. Je vous ai envoié les Transactions philosophiques qui manquaient au recueil de feu Monsieur votre Frere; et si vous les entendez, etant pour la pluspart ecrites en Anglais, je continuerai de vous les envoïer, selon leur publication; ou toute autre chose que me signifierez vous etre utile, ou agreable. Il me reste a vous assurer sans compliment que les grands egards que j’avais pour feu Monsieur Geoffroy, joints à ceux que je vous porte Monsieur, donnent droit non seulement à vous meme mais encore a vos Amis, sur mon amitié et sur les Services qui peuvent etre dans mon pouvoir. J’ai l’honneur d’etre trés parfaitement, Monsieur, Votre tres humble & tres obeissant Serviteur, A Londres, ce 9e d’Août 1731 V.S. A Monsieur Monsieur Geoffroy Marchand Apoticaire; une[?] Bourtibourg pres le Cimitiere de S. Jean a Paris.




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